tourdumonde

ils n'aiment pas être appelés indios ils préfèrent indigenes

contraste saisissant entre Quito où l'on en voit pas mal au milieu d'une population blanche ou métissée et Otovalo, petite ville au nord de Quito où, samedi, jour de marché, ils étaient largement majoritaires, quatre vingt pour cent au moins, la plupart en costume traditionnel, même les hommes avec leur natte et leur chapeau.

Evidemment ils s'adonnent au tissage, nous sommes allés dans une famille de tisserands où nous avons été reçu par un très charmant garçon de quinze ans qui pour la première année exerce le métier de son père.

Sur le marché, hélas, les tissus artisanaux sont peu nombreux et nous craignons que beaucoup d'objets "folkloriques" ne viennent tout droit de Chine.

 

l'an dernier en Corée nous en avons vu des quantités en pierre, sculptées  et servant de base à des stèles funéraires.

Hier nous en avons vu six bien vivantes, géantes (dans les trois cent ou quatre cent kilos), très vieilles, certaines étaient peut-être petites tortues du temps de Darwin. Elles ne bougent pas beaucoup, de temps en temps elles tendent le cou pour attrapper un brin d'herbe. Elles adorent se prélasser dans un petit marigot.

En passant de Quito à l'ile de Santa Cruz nous avons subi un choc thermique, il fait trente degrés le jour, vingt deux la nuit.

 

 

c'est l'hacienda dans laquelle nous venons de passer la nuit à cinq km d'Otovalo

 

elle est depuis plusieurs générations dans la même famille et Simon Bolivar avait l'habitude de s'y arrêter chaque fois qu'il allait à Quito

la chambre n'y coute qu'un mois du salaire moyen des équatoriens, le personnel y est nombreux et fort aimable.

nous y avions dans notre suite une cheminée que le personnel a allumé et un jacuzzi dans lequel nous nous sommes voluptueusement plongé hier soir.

l'hacienda pourrait faire un bon numéro de maisons et jardins.

il se confirme que c'est l'hiver, il a plu toute la nuit, le payasge est très vert, mais curieusement peu spectaculaire bien que nous soyons dominés par le volcan Imbabura qui culmine à 4600 m

nous sommes partis avec deux appareils de photo, nous n' en avons plus qu un!

ce matin nous venions de sortir de notre hôtel en plein centre de Quito, je venais de photographier un couvent et j' étais au bord du trottoir. deux jeunes à scooter venus par derrière me l' ont arraché des mains, nous n' avons vu que deux silhouettes disparaitre en un clin d' oeil.

comme nous étions à deux pas du centre de la police nous nous sommes adresses à deux policiers majestueux qui en gardaient l' entrée. Avec leurs uniformes bruns, leurs bottes, leurs buffleteries blanches, leurs gants blancs ils ressemblaient furieusement aux colonels de sinistre mémoire dont l' Amérique Latine a produit de nombreux specimens.

Il se fichaient évidemmemt de l' incident très mineur  dans lequel nous n'avons perdu qu un appareil de photo, encore pas tout neuf. Le lustre de leurs bottes les intéressaient davantage; pendant que nous leur parlions, ils ont hélé un mendiant cireur pour repasser un petit coup de cirage et de chiffon. C'est curieux comme les gens ont envie de ressembler a leur caricature.

A deux heures nous partons pour Ottovalo, à

deux heures de taxi au nord d'ici.

 

Nous repartons jeudi pour un quatrième tour du monde qui va durer trois mois comme les précédents.

Nous poursuivrons la rédaction de ce blog.

Si vous le lisez, pendant que nous sommes au loin, soyez gentils, laissez un commentaire, il n'a pas besoin d'être long, ni original, ni profond, pour nous faire plaisir et nous tenir informés de ce que vous devenez. 

A notre retour nous ferons un carnet de voyage comme les précédents:

les deux premiers sont visibles sur le net à l'adresse

http://pagesperso-orange.fr/nostoursdumonde/

Le troisème y sera bientôt mis par notre fille Catherine.

Si survenaient des incidents ou accidents en France ou dans le monde, à nous ou à d'autres, qui interrompent le fil de ce blog, c'est notre fille Catherine Moulinier qui  sera toujours le mieux informée de l'endroit où nous sommes et de ce que nous faisons.