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comment vivent les iraniens

il ne semble pas y avoir de musée d'ethnograhie, en tout cas il n'y en a pas à notre programme. Ils sont mangeurs de riz (à chaque repas) et de brochettes et ils mangent bien. Ils aiment s'installer sur des lits extérieurs couverts de tapis, les takhts, comme les ouzbèks, où ils peuvent s'étendre, où s'asseoir pour deviser et prendre le thé, ou encore manger. Certains de ces lits peuvent contenir huit ou dix convives. Les jardins des hôtels et restaurants, mais aussi des parcs publics sont pleins de takhts (et de gens dessus), certains takhts sont en hauteur, juchés sur des piliers de fer.

Dans le bazar, plus propre que ceux que nous avons déjà vus dans d'autres pays d'orient, nous avons vu hier de vieux artisans, tous heureux qu'on s'arrête, qu'on les regarde et les photographie.

des spécialités locales sont peu visible, comme les qanâts, qui sont les canaux souterrains qui amènent l'eau par gravité depuis la montagne, canaux creusés, parait-il, avant les achéménides, plus de mille ans avant JC et soigneusement entretenus depuis par une corporation de spécialistes qui se renouvelle de père en fils

Ils font des tapis et des kilims bien sûr

mais nous avons aussi vu un forgeron, avec lequel  je suis photographié ci dessus, un bourrelier, un batteur de cuivre, et un boulanger traditionnel

le bourrelier fabrique des malles très colorées.

par contre ils ne construisent pas bien et restaurent leurs monuments avec brutalité.