tourdumonde

ce pays est assez fascinant, nous venons d'y passer trois jours vraiment riches. La force des traditions y est remarquable et les coréens s'occupent de leur transmission aux jeunes comme le prouvent les photos suivantes

1 enfants qui s'exercent au jeu de Tuho 

2 fillettes qui apprennent à jouer d'un instrument traditionnel à vingt cinq cordes que l'on pince avec les doigts

3 jeune fille de dix sept ans nous faisant une démonstration de ses talents de danseuse

les photos ne sont pas dans l'ordre et je m'en excuse.

les bambins jouent au Tuho au musée de folklore à Séoul.

les fillettes jouent de la musique et la jeune fille danse dans la maison d'hôte que nous avons habitée jeudi soir, maison composée de plusieurs bâtiments du seizième siècle et d'une maison récente mais construite avec un très grand soin de façon traditionnelle en très beau bois.

 

journée pluvieuse et vraiment très remplie:

-deux palais royaux, chacun quelques dizaines d'hectares de parcs et jardins, quelques milliers de mètres carrés de toiture, des kilomètres de murs, des bassins, des grands halls d'apparat, des petits pavillons ravissants

-le musée du folklore 

-un temple bouddhiste où nous avons vu des manifestations de ferveur religieuse telles que je crois n'en avoir vu de semblable qu'en Inde

-une longue rue d'antiquaires et galeries d'art

-un marché

-une fabrique d'améthyste 

et pour faire bonne mesure un spectacle de musique et danse traditionnelle avec des percussions étonnantes

mais ce qui nous a le plus étonnés et amusés c'est le goût des coréens pour les uniformes et les déguisements: il y a une variété de tenues vestimentaires extraordinaire, et d'attitudes allant avec, les marchands et marchandes ont l'air de marchands et marchandes, les businessmen de businessmen, les portiers de portiers, les livreurs de livreurs, les couturières de rue de couturières de rue, les dames bien de dames bien, les jeunes écervelées de jeunes écervelées etc

 

On peut évidemment se tromper puisque celui-ci est un policier qui, avec plusieurs dizaines d'autres portant des uniformes variés, plus quelques dizaines en civil mais reconnaissables à leur air féroce, gardait le palais présidentiel.

 

 

 

à cette latitude là, ce n'est même pas tres long, 10h30 de vol de vancouver a séoul ou nous sommes arrives hier en fin d'apres midi sous la pluie.

 

nous partons a l'instant pour une decouverte planifiee de cette ville tentaculaire.

 

je rajoute les photos en fin de journée, ce mercredi 4 juin qui s'achève pour nous.

la première est de la relève de la garde dans un des palais royaux : elle nous a irrésistiblement fait penser à Paule et à moi, à une représentation du roi Arthur de Purcell, par William Christie, au Châtelet, il doit y avoir au moins quinze ans, Mais qui est restée gravée dans nos mémoires tant elle était flamboyante.

la troisième est dans le musée du folklore mais n'est pas un objet des collections, c'est une simple lanterne de papier, comme les coréens semblent les affectionner beaucoup. 

nous étions venus en voir, nous en voyons, sans doute quarante hier samedi; Dans la vile de Duncan , 10 ou 15 mille habitants, une alliance durable entre le maire blanc et le chef des indiens Cowichan a abouti à l'érection dans la vile d'au moins trente mâts, neuf entourant la vielle gare convertie en musée, et Duncan se décrit comme la ville des totems.

En même temps qu'ils se font plus nombreux, ces mâts totems changent: les premiers que nous avons vus près d'Hazelton ou à Haida Gwaii conservent une partie de leur mystère et de leur caractère sacré. Les représentations symboliques d'ours, d'aigles, de grenouilles, de saumon etc ont un sens, à tout le moins, elles composent une frome d'héraldique des tribus. Les mâts funéraires, il y en a même qui contiennent vraiment la dépouille du défunt, s'ornent d'attributs du mort et de sa lignée.

A Duncan, par contre on est entré dans le ludique pur, tout caractère sacré est aboli, il ne reste que l'imagination du sculpteur et sa fantaisie. Le maire et le chef ont attiré tous ces sculpteurs et toutes ces statues pour amuser et attirer les touristes.

plus on lit d'ouvrages sur les indiens et leur art, plus on est perplexe, car la littérature est totalement contradictoire: j'ai lu plusieurs ouvrages affirmant la disparition complète et définitive des Coast Salish, indiens qui vivaient dans la région de Vancouver et de Victoria, or cela fait trois jours que nous ne cessons d'en rencontrer, des bien vivants.

 

nous en avons d'abord entrevu un quatrième.

le cinquième était lui carrément sur la route et peu pressé de s'en aller.

j'avais très envie de sortir de l'auto pour aller le voir un peu sous le nez.

mais il parait que c'est une chose à ne pas faire et Paule m'en a empêché.

Cela compense notre privation de baleines et d'orques: vendredi à Tofino, nous nous étions inscrits à une balade en mer dans un gros canot pneumatique, pour en voir. Mais le nombre voulu d'inscrits n'ayant pas été atteint, la balade a été annulée.

Nous avons reflué sur la plage, sous un ciel gris et une température de douze degrés et là nous avons assisté à un mariage,avec lecture du code civil, échange d'anneaux et tout ce qu'il faut

  l'adjointe au maire a du résister mais j'imagine que les mariés vont passer leur lune de miel au lit à boire des grogs.

Se marie-t-on sur la plage en France?