tourdumonde

la ville a beucoup de charme dans le genre scandinave;

les architectes du musée qui reprende des formes traditionnelles de longue maison haida se sont un peu fatigués et le résultat est assez beau;

nous y avons joui d'un temps épouvantable, à ne pas mettre un chien dehors.

nous y somme depuis jeudi soir; la reine charlotte n'ayant jamais franchi l'atlantique, il vaut mieux appeler les îles qui portent son nom du nom de HAIDA GWAII qui est celui que leur donnent les habitants autochtones

nous ne sommes pour l'instant allés qu'à Masset divisé en new et old Masset, en tout 1200 habitants, en majorité haidas. Le caractère haida se manifeste pas des mâts totems, certains fort beaux, mais tous récents, l'oiseau qui est sur la place de la mairie et un peu partout le dessin de deux aigles affrontés et fortement stylisés.

Il y a des ruines de villages abandonnés quand vers la fin du 19 ième siècle les haidas n'étaient plus que deux ou trois cents après une épidémie de variole, il y en a à quinze minutes de bateau de Masset dans une île, et nous espérons y aller aujourd'hui: une dame fort aimable (apparemment tout à fait "causasienne") tenant une belle boutique d'art haida à Old Masset s'est proposée de nous trouver un batelier et nous espérons donc aller voir ces ruines ce matin. Celles qui ont été inscrites au patrimoine de l'humanité par l'UNESCO, le site de Ninistints, sont dans l'extrême sud inhabité de l'archipel à au moins trois cents kilomètres à vol d'oiseau de là où nous sommes. Les excursions en bateau  durent

trois jours et pour y aller en avion on nous demande un prix exorbitant.

Si le tourisme semble une activité importante de Haida Gwaii, l'exploitation de la forêt et la pêche battent aussi leur plein.

 

 

au terminal du ferry, on nous a bien dit que si nous avions un quart d'heure de retard pour nous présenter à l'embarquement ils revendraient notre place à d'autres, et nous étions là à l'heure, soit deux heures avant le départ du bateau.

 

ensuite nous avons vu des "marins", chargés de larguer les amarres ne sachant visiblement pas se servir d'un cabestan, un officier apoplectique aboyant des ordres que les employés ne comprenaient pas, ces mêmes employés chargés de faire rentrer et sortir voitures et camions se débrouiller pour coincer inextricablement un semi remorque et une remorque portant un bateau de plaisance, un capitaine, d'abord longtemps muet, incapable, quand il s'est adressé à nous, de proférer un mensonge convaincant. D'où deux heures de retard au départ, puis plus de trois quarts d'heure pour sortir du ferry à l'arrivée, et notre arrivée à notre lodge à une heure du matin passée.

Nous espérons q'il y a des entreprises canadiennes plus performantes! Malheureusement nous devons reprendre deux ferries de cettes même compagnie, lundi pour revenir à Prince Rupert et mardi pour aller de Prince Rupert à Port Hardy dans l'île de Vancouver. 

Un canadien semble-t-il peu gauchiste, qui partage notre B&B nous dit que ces ferries marchaient bien avant que la compagnie ne soit privatisée.

c'est le troisième que nous voyons. Celui ci est un jeune ours, qui s'est laissé approcher, en voiture, sans prendre la fuite, si bien que nous sommes arrivés à trois mètres de lui

à part les ours il y a des quantités de daims: le ferry ayant eu du retard c'est entre 11H du soir et une heure du matin que jeudi soir nous avons parcouru les 110 km du débarcadère à notre B&B et là ce sont deux douzaines de daims que nous avons vus sur le bas côté de la route, broutant paisiblement. J'étais au volant et un peu tendu à l'idée qu'un de ces bestiaux décide brusquement de traverser la route et que notre voyage ne s'achève ainsi à l'hôpital local.

A Prince Rupert les aigles à tête blanche sont aussi nombreux que les pigeons dans nos villes 

le paysage, moins saisaissant quand on quitte les rocheuses, on roule alors longtemps sur un plateau faiblement ondulé, où les feullus se mélangent de plus au plus aux cônifères, redevient magnifique

vers Smithers, où nous avons passé la nuit de mardi à mercredi. On est alors dans la cordillère côtière, avec des sommets moins hauts que ceux des rocheuses mais qui atteignent quand même 2500 mètres; les 400 kilomètres qui restent pour atteindre l'Océan à Prince Rupert, en descendant la rivière Bulkley, puis le fleuve Skeena que l'on voit s'élargir pour devenir vers la fin un bras de mer, tout cela entre des montagnes escarpées aux sommets enneigés sont somptueux.

 

Les photos qui suivent sont des détails de la végétation, franchement nordique, qui nous ont enchantés

 

 cette assez grande fleur jaune porte le nom peu alléchant de "chou puant"